La justice, pour PLATON, est un équilibre social (la cité idéale dans la république où les philosophes gouvernent, les guerriers se battent, les artisans produisent et obéissent).
ARISTOTE distingue la justice commutative (application identique à chacun de la règle du jeu), corrective (réparer les dommages) et distributive (ex ante, distributions en fonctions des caractéristiques de chacun).
Notion d'égalité inconnue dans la société de l'ancien régime : trois états = noblesse, clergé et tiers-état.
ROUSSEAU affirme la nécessité de construire une société soucieuse de rétablir l'égalité naturelle : il faut remplacer la société civile, lieu de l'échange, du besoin et de l'inégalité, par une société qu'il appellera politique, issue du contrat social. Chaque citoyen y décide d'y abandonner sa volonté particulière et la recherche de ses intérêts individuels pour fusionner dans cette volonté générale dont l'expression est la loi. Dans ce modèle, la société devient alors une communauté et cesse d'être un marché. L'égalité apparaît à ROUSSEAU comme l'indispensable préalable à l'exercice réel (et pas simplement formel) de la liberté. ROUSSEAU a ainsi été particulièrement marqué par son expérience de valet.
Marguerite Yourcenar : Il faut l'avouer, je crois peu aux lois. M. FOUCAULT decrypte les relations entre justice et psychiatrie. Comme les autres institutions (l'Etat, l'Eglise), la justice est très critiquée de nos jours. On va vers la réconciliation avec un rajeunissement et une modernisation de la justice.